Cinq jeunes Vaudais (Islème Testouri, Fanta Toure, Wassil Moulin, Taha Hamadi et Lotfi Ben Yahia) viennent de participer au projet « Faut Qu’on S’Parle » conçu et piloté à l’échelle nationale par l’association Campus Marianne en partenariat avec les Cités d’Or, opérateur du dispositif sur Vaulx-en-Velin.
L’association Campus Marianne propose via des actions originales de contribuer à la formation d’une citoyenneté active afin de permettre aux jeunes de prendre leur place dans la société.
Le projet a réuni une vingtaine de jeunes des villes de Fécamp, du Havre et de Vaulx-en-Velin. Avec les élections présidentielles en toile de fond, il s’agissait d’organiser un débat citoyen à partir des réflexions et des propositions de jeunes représentant la diversité de notre pays. Déterminées par un vote effectué sur internet cet automne, trois grandes thématiques avaient été retenues :
Repérés sur le critère de leur appétence pour l’engagement citoyen et la chose politique, ce fut l’occasion de révéler de potentiels leaders… L’objectif sur ce projet-là : les amener à produire un plaidoyer pour qu’ils alimentent la vie démocratique de leurs expertises !
Entre le mois de décembre 2021 où le groupe s’est constitué et le mois de mars 2022 qui aura vu le premier résultat de cette aventure, les jeunes Vaudais, encadrés par Thierry Vandenberg (chargé de mission « Peace-Building » au sein des Cités d’Or), ont travaillé d’arrache-pied souvent soirs et week-ends en marge de leurs activités (études, emplois, obligations diverses…) et se sont engagés à 100% dans le projet. Forts d’une motivation remarquable et d’une attitude exigeante mais exemplaire, la solide cohésion du groupe a progressivement permis à chacun de trouver sa place en s’épanouissant individuellement tout en étant au service du collectif.
« Faut Qu’on S’Parle » s’est ainsi concrétisé à travers un grand débat citoyen organisé au Havre, le samedi 12 mars, et animé par la journaliste Eloïse Maillot, en présence notamment de Sarah El Haïry, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education Nationale, de la Jeunesse et des Sports, chargée de la jeunesse et de l’engagement.
A cette occasion, tandis que Taha serait l’assistant hors-pair de la régie générale de l’événement, Islème, Fanta, Wassil et Lotfi ont développé, avec brio, un plaidoyer qui a ensuite été discuté en présence de personnalités politiques ou médiatiques, d’activistes et de lobbyistes. Etaient notamment présents : Arnaud Gallais (membre de la CIVIISE, cofondateur du collectif « Prévenir et Protéger »), Victor Delage (directeur des études de La Fondapol), Abel Boyi (président de la plateforme « FR – tous uniques, tous unis », conférencier et essayiste), Abdoulaye Kanté (« policier & enfant de la République »), Elina Dumont (travailleuse sociale, ex-SDF, chroniqueuse aux « Grandes Gueules » ), Jonas Haddad (représentant de Valérie Pécresse) ou encore Oumou Niang-Fouquet (adjointe au Maire du Havre, Edouard Philippe, en charge de l’éducation et de la jeunesse).
Inscrits dans l’une des trois thématiques, voici le sujet de chacun des plaidoyers des jeunes leaders vaudais
La banalisation de la violence faite aux enfants par leurs parents par Islème Testouri. Son intervention est à retrouver en vidéo ci-dessous :
Mention particulière à ce dernier puisqu’après avoir eu un rôle d’accompagnant pédagogique aux côtés de Thierry Vandenberg, il a su relever le défi de préparer son plaidoyer en 10 jours seulement !
"Très belle expérience où on a eu la chance d’être entendu. On fera tout pour que cela continue et qu’on puisse changer les choses."
Wassil Moulin, 25 ans
"Cette expérience a été très enrichissante. Elle a créée des liens entre des personnes venues d’endroits différents mais qui pourtant ont bien plus de choses en commun qu’on aurait pu le croire."
Islème Testouri, 18 ans
"Une expérience très enrichissante et des plus agréable à vivre. Avec un des meilleurs accompagnements que n’importe quel jeune puisse souhaiter s’il rêve de faire bouger le monde. Ce qui nous a permis à la fois de nous construire sur divers tableaux et de nous ouvrir les portes vers de nouvelles perspectives avec désormais un énorme bagage."
Taha Hamadi, 22 ans
"C’était une expérience unique et hors du commun. J’ai pu aborder un sujet qui me tient énormément à cœur. J’en garde un très beau souvenir."
Fanta Toure, 18 ans
"L’expérience était des plus belles ! ça a permis de mélanger des personnes avec des problématiques différentes. Une mixité sociétale réelle à travers cette rencontre de jeunes…"
Lotfi Ben Yahia, 28 ans
Riche de cette expérience unique et fier du travail accompli, le groupe réfléchit actuellement pour s’engager sur d’autres projets à court et à moyen termes…